Sous le Soleil du Cher : Les Héroïnes Montrichardaises Gravent leur Nom dans l’Histoire
par Gaston Laboulbène
Montrichard, dimanche 1er juin 2025,
Ah, mes amis, ce dimanche à Nouan-le-Fuzelier, c'était plus qu'un simple match. C’était une mise en scène pastorale, une fable de nos campagnes où 22 héroïnes se battaient sur un champ d’honneur verdoyant pour une coupe que l’on imagine forgée dans l’étain des vieux chaudrons du Cher. Ce fut une fresque éblouissante, peinte à coups de ballons, de soupirs, et de gestes défiant les lois de la physique — et parfois même, celles de la raison.
La foule de 500 âmes (un nombre aussi sacré que les cloches d'une église un dimanche de Pâques) avait envahi le stade de Cordy bien avant le coup d’envoi. On sentait dans leur enthousiasme un parfum de fête des moissons : une union joyeuse entre le trivial et le mythique. On entendait Maurice l’Aubergiste tonitruer : « Si Juliette Benoist marque aujourd’hui, je verse un verre de gamay à tout le monde ! » Tandis que Suzanne Lefaucheux, depuis les tribunes, essuyait déjà une larme anticipant la grandeur du moment à venir : « Ce n’est pas qu’un match, Maurice. C’est l’avenir de Montrichard qui se joue là ! »
Première mi-temps : Quand le ballon danse et les esprits vagabondent
Dès les premières minutes, les Montrichardaises s’élançaient sur le terrain comme des vendangeurs pressés par l’orage menaçant. La défense de Saint-Amand résistait vaillamment, telle une haie d’aubépine infranchissable. Puis vint l’instant où Juliette Benoist, à la 30e minute, logea cette frappe venue d’un autre monde dans les filets adverses. Ah, quelle tirade silencieuse ! Quel poème ! Que dire, si ce n’est que le cuir semblait obéir à une trajectoire dictée par le Cher lui-même, serpentant entre les collines pour finir son voyage dans une écluse de bonheur.
Soudain – drame ! Alison Da Cruz, notre héroïne au dossard n°10, s’effondra comme un cerisier frappé par l’orage. Son cri déchira la plaine comme le hurlement d’un loup solitaire dans la forêt de Sologne. Honoré d’Argeron, tout en berger philosophe qu’il est, murmura à nos côtés : « Une blessure comme ça, Gaston, c’est comme une brebis qui perd l’usage de ses pattes. Le troupeau vacille, mon ami. Mais c’est là que l’on voit la solidité du berger. » Moi-même, je n’aurais pas mieux dit.
Les héroïnes frappent et les étoiles brillent
Après la pause forcée, les Saint-Amandinoises revinrent sur le terrain comme des chasseuses en forêt, prêtes à traquer leur proie. Et elles égalisèrent peu avant la mi-temps, par une action collective digne d’un ballet champêtre, un enchaînement de passes aussi délicates et précises que les doigts d’une dentellière de Montrichard. « Gaston, c’est l’égalité, c’est l’équilibre, c’est la vie », me souffla Suzanne, poétesse du cœur que je soupçonne parfois d’avoir vécu dans une autre époque.
Mais les Montrichardaises, loin d’être abattues, se lancèrent dans un combat acharné où chaque passe devenait une estocade, chaque tir une déclaration d’amour à ce sport, et chaque tacle un rappel de la rudesse de la terre de Loir-et-Cher. Kelia Pereira, à la 70ème minute, décocha une frappe longue, puissante, lumineuse, qui rappela à Maurice ses fameux tirs de chasse à la perdrix : « J’te jure, Gaston, j’ai vu un lièvre bondir, mais c’était le ballon ! »
Et puis vint le coup de grâce, une conclusion d’épopée : Marjorie Pineau inscrivit un troisième but dans un cafouillage baroque qui me rappela les batailles des moissons mal coordonnées, où chacun court, trébuche, mais finit par hisser la gerbe de blé. Alors, la capitaine leva les bras au ciel, auréolée de la gloire simple et pure de celles qui vainquent pour un village. « La coupe est notre », semblait-elle dire. « Et avec elle, l’été et l’espoir. »
Quand les légendes s’achèvent et que le vin coule
À la fin du match, dis-je à Maurice : « Tu sais, mon cher, ce que Juliette Benoist, Alison Da Cruz et leurs coéquipières nous ont montré aujourd’hui n’est pas juste du football. C’est la vie elle-même. Parfois, on tombe, on se relève, et on frappe de 25 mètres. » Il rétorqua avec un visage rougi par le gamay (ou par l’émotion, qui sait ?), « Gaston, c’est beau, mais tout ça me donne soif. »
Et Suzanne ? La bibliothécaire salua chaque joueuse comme si elle serrait la main à des reines médiévales. Je l’entendis réciter doucement : « Elles ont joué pour Montrichard, pour le Cher, pour nous… Ces filles sont des vignobles en fleurs. » Et tandis que je rangeais mon vieux carnet et mon stylo-plume, je me souvins d’une vieille maxime des vignerons du coin : « Le vin, comme le football, se bonifie avec les années, mais se vit toujours dans l’instant. »
Ah, mes amis, ce match n’était pas juste un match. C’était un festin d’historiettes, un hommage à cette vallée qui nous abrite, et une leçon pour nos vies. Montrichard a triomphé, et avec elle, toute une philosophie du courage et de la résilience.
Tribut aux cœurs vaillants
Les tribunes s’étaient vidées, mais je restais encore là, contemplatif, avec Suzanne, Honoré et Maurice. « Quelle journée, hein ? » dis-je. « Oui, Gaston », répondit Maurice. « Mais tu oublies le plus important : qui paie la tournée ? » Suzanne éclata de rire. Et nous levâmes nos verres en l’honneur de Montrichard, de ses héroïnes… et de la poésie du dimanche.
L’ensemble de cet article repose sur l’imaginaire, une pure œuvre de fiction qui s’amuse à donner vie aux personnages et aux dialogues avec une touche de légèreté. Les propos attribués ici n’ont, bien entendu, jamais été prononcés, mais servent à colorer le récit et à retranscrire l’ambiance unique qui entoure ces moments. Cette démarche se veut simplement joyeuse et divertissante, une façon d’ajouter un brin de fantaisie à ces aventures sportives tout en célébrant l’esprit collectif et la passion de la communauté. Que ce soit au bord du Cher ou dans tous les recoins où l’on aime vibrer pour le sport, l’idée reste de partager ce mélange de sourire, d’émotion, et de complicité. À prendre avec le même esprit que celui du jeu lui-même : celui du plaisir et de l’enthousiasme !
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